A Ostwald au Point d'Eau, les spectateurs du Festival Musica se sont donné un point de chute régulier pour les concerts de Musica. Après le dimanche "hors du temps" consacré à Thierry de Mey (voir mon billet), retour ce mardi pour une soirée en deux temps:
A 18h00, le Quatuor Impact nous propose un programme "Les Automates de Descartes" autour de l'oeuvre éponyme d'Alessandre Perini qui ouvre le programme dans le noir, puis dans un clair-obscur que n'aurait pas renié Georges de la Tour - il faut noter l'excellent travail lumière de Baptiste Joxe sur l'ensemble du spectacle. Julia Robert, la fondatrice du Quatuor Impact, seule sur scène face au public, coiffée d'une perruque blond platine va nous interpréter une musique additive faite d'un empilement mécanique de sons et de silences, qui s'additionnent comme avec une calculatrice et qui résonnent sous l'archet de musiciens fantômes. Ces fantômes apparaissent à un moment en psalmodiant des paroles qu'elles avalent de leur téléphone portable qui éclaire leur bouche et la musique, mécaniquement se répand.
Pour la deuxième pièce, "Obsessions" (2015)d'Alexandro Markeas, le quatuor se retrouve sur scène pour une session de rythme et de percussions endiablée.
Nous retouvons également Simon Steen-Andersen dont nous avons déjà pu entendre quelques pièces dans cette édition de Musica avec "Study for string instrument #1" (2007), une pièce faite de bruits d'archets et de de cordes tirées, de musique enregistrée et de chants dans une performance pleine d'humour.
Autre artiste également déjà entendue - et vue - Natacha Diels, avec ses pièces presque théâtrales où le geste (hochements ou mouvements de tête et rires) complètent la musique pour plus de dramaturgie. C'est le cas pour "Nightmare for JACK" (2013).
Et pour finir, une pièce hautement électrique - et même dangereuse: "Bb" (2012) de Simon Løffler où trois musiciennes risquent leur peau en se dévêtant et en faisnt la musique avec les variations d'ondes électriques et lumineuses qui passent par leur corps. Une véritable performance corporelle !
A suivre ...
La Fleur du Dimanche
Le Point d'Eau - Ostwald (67) mercredi 02 octobre 2019 - 18:30
Alessandro Perini Les Automates de Descartes (2015)
Alexandros Markeas Obsessions (2005)
Simon Steen-Andersen Study for string instrument #1 (2007)
Natacha Diels Nightmare for JACK (2013)
Simon Løffler B (2012)
Quatuor Impact
Violons Wu Szuhwa Irène Lecoq
Alto Julia Robert
Violoncelle Anaïs Moreau
Direction artistique Julia Robert
Regard extérieur Johanne Saunier
Lumières Baptiste Joxe
Son Clément Lemêtre
A 18h00, le Quatuor Impact nous propose un programme "Les Automates de Descartes" autour de l'oeuvre éponyme d'Alessandre Perini qui ouvre le programme dans le noir, puis dans un clair-obscur que n'aurait pas renié Georges de la Tour - il faut noter l'excellent travail lumière de Baptiste Joxe sur l'ensemble du spectacle. Julia Robert, la fondatrice du Quatuor Impact, seule sur scène face au public, coiffée d'une perruque blond platine va nous interpréter une musique additive faite d'un empilement mécanique de sons et de silences, qui s'additionnent comme avec une calculatrice et qui résonnent sous l'archet de musiciens fantômes. Ces fantômes apparaissent à un moment en psalmodiant des paroles qu'elles avalent de leur téléphone portable qui éclaire leur bouche et la musique, mécaniquement se répand.
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Musica 2019 - Quatuor Impact - Photo: lfdd |
Pour la deuxième pièce, "Obsessions" (2015)d'Alexandro Markeas, le quatuor se retrouve sur scène pour une session de rythme et de percussions endiablée.
Nous retouvons également Simon Steen-Andersen dont nous avons déjà pu entendre quelques pièces dans cette édition de Musica avec "Study for string instrument #1" (2007), une pièce faite de bruits d'archets et de de cordes tirées, de musique enregistrée et de chants dans une performance pleine d'humour.
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Musica 2019 - Quatuor Impact - Photo: lfdd |
Autre artiste également déjà entendue - et vue - Natacha Diels, avec ses pièces presque théâtrales où le geste (hochements ou mouvements de tête et rires) complètent la musique pour plus de dramaturgie. C'est le cas pour "Nightmare for JACK" (2013).
Et pour finir, une pièce hautement électrique - et même dangereuse: "Bb" (2012) de Simon Løffler où trois musiciennes risquent leur peau en se dévêtant et en faisnt la musique avec les variations d'ondes électriques et lumineuses qui passent par leur corps. Une véritable performance corporelle !
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Musica 2019 - Quatuor Impact - Photo: lfdd |
A suivre ...
La Fleur du Dimanche
Le Point d'Eau - Ostwald (67) mercredi 02 octobre 2019 - 18:30
Alessandro Perini Les Automates de Descartes (2015)
Alexandros Markeas Obsessions (2005)
Simon Steen-Andersen Study for string instrument #1 (2007)
Natacha Diels Nightmare for JACK (2013)
Simon Løffler B (2012)
Quatuor Impact
Violons Wu Szuhwa Irène Lecoq
Alto Julia Robert
Violoncelle Anaïs Moreau
Direction artistique Julia Robert
Regard extérieur Johanne Saunier
Lumières Baptiste Joxe
Son Clément Lemêtre